samedi 20 avril 2013

Spaghettis boulettes de ma grand mère



Quand j'étais petit, tous les vendredi, ma grand mère faisait des spaghettis avec une sauce tomate et des boulettes. Je ne les fais pas encore tous les vendredi, mais je commence à prendre la main …

Alors, les ingrédients déjà:
  • de la viande hachée de bœuf classique (on doit pouvoir faire ça au cheval si vous préférez) vous pouvez prendre du 15% de matière grasse, mais moi je préfère le 5%, et sinon les quantités habituelles, genre 100 à 200g par personnes;
  • un peu d'oignons (genre une moitié, l'autre servira pour la sauce);
  • du pain (rassi ou pas, ce n'est pas pas important);
  • un peu de lait;
  • du cumin en poudre, un peu de muscade (et/ou autres épices et herbes séchées);
  • du basilic (séché et/ou frais).
Et pour la sauce:
  • un peu de tomates fraîches ou à défaut pelées en boite;
  • du coulis de tomate;
  • de l'huile d'olive;
  • du basilic (frais idéalement, mais en hiver, du basilic séché fera très bien l'affaire);
  • un peu d'oignons (l'autre moitié de celui des boulettes);
  • un peu d'ail;
  • du cumin moulu, du sel, du poivre …

Des boulettes tendres et pas trop sèches

Alors, le point principal de la recette est ici: on veut des boulettes qui aient du moelleux et qui ne soient pas trop sèches. En plus, de mon côté, je n'aime pas trop ces bouettes à la texture uniforme et fine.

Donc, pour le côté moelleux et pas trop sec, il y a une astuce: la mie de pain. On veut mettre un peu de pain dans notre mélange ce qui va emprisonner l'humidité globale des boulettes et résoudre notre double problème d'humidité et de moelleux.

Nous allons donc commencer par faire tremper un peu de pain dans un cul de poule (vous ne savez pas ce qu'est un cul de poule ? … bon un saladier … ) avec un peu de lait. Côté quantité, il faut s'adapter, en général je met l'équivalent d'un quart de baguette parisienne et je recouvre de lait. Je rajoute un peu de poivre (du moulin ;) et de muscade.

Il faut que ça trempe entre 15 et … 60 min (ben, oui il y a du pain plus sec … )

On fait tremper le pain

Une fois que ça a bien trempé, on y ajoute la viande. Et on mélange, à la main. C'est ici que la texture finale entre en jeu: moi j'aime bien que mes boulettes ne soient pas trop uniformes, pas trop chaire à saucisse, pas trop industrielle … En faisant le mélange à la main et surtout pas au robot (et encore moins au mixeur) la texture restera hétérogène et granuleuse (et le pain, moins mélangé, conservera mieux l'humidité.)

Durant le mélange, on ajoute l’assaisonnement (sel, poivre, cumin, basilic … ) et les oignons.

Pour les oignons, il faut les hacher en petits bouts pas trop gros (mais pas en bouillie non plus, hein … ) Côté astuce, lorsque vous devez couper l'oignons, il ne faut surtout pas commencer par enlever la base (le bout avec les petites radicelles.) On coupe l'oignon en deux (suivant un axe entre la base et le haut), on enlève les couches sèches et moches. Maintenant, on tient la moitié d'oignon par la base, on pré-coupe celui-ci du haut vers la base (mais sans aller jusqu'au bout) et puis après, il ne reste plus qu'à couper comme pour faire des rondelles d'oignons (mais vu que l'on a pré-coupé perpendiculairement, ça nous fait des petits bouts), si vous ne comprenez pas tout, regardez la photo !

Découpage de l'oignon
Pour le dosage de l'assaisonnement, je le laisse à votre goût, personnellement j'ai la main un peu lourde sur le cumin et je ne met pas de sel avant la cuisson.

Une fois tous les ingrédients bien mélangé, on peut former les boulettes. Moi je les aime pas trop petite, il faut qu'elle tiennent dans la main comme une clémentine. Après, il faut ajuster la taille des boulettes au nombre de boulettes que vous voulez servir.

Traditionnellement, je sert 2 boulettes par personne, et j'en garde une ou deux en plus par personne (en fonction des mangeurs que j'ai) pour un deuxième service. Donc, tout dépend de la quantité de viande et du nombre de personnes à servir.

Les boulettes crues
On peut maintenant passer à la cuisson !

Pour cuir nos boulettes, on prend une poêle à bord haut ou une sauteuse. On fait chauffer un petit fond d'huile (une huile qui tient bien, genre huile pour friture) lentement et quand l'huile est bien chaude on dépose les boulettes dans la poêle.
En pleine cuisson !
Il faut déposer les boulettes dans la poêle délicatement, si la poêle est suffisamment chaude, elle vont former un croûte croustillante qui est assez importante tant pour l'aspect et la texture, que la tenue des boulettes. Mais cette croûte va aussi aider garder l'humidité emprisonnée.

Comme pour toutes les viandes, il faut être patient, on ne bouge pas les boulettes dans la poêle, on les retourne au bout de 3 à 5 min et là encore, on ne les bouge pas ! Sinon, elles partent miettes … Une fois la croûte formée sur la deuxième face, on peut les faire un peu tourner pour qu'elles grillent sur un peu tous les côtés. Une fois cuite, on les réserve, on les mettra dans la sauce plus tard (quand cette sauce sera là.)
Les boulettes sont cuites !

Et la sauce …

Pour la sauce, on va faire très simple. On fait chauffer lentement un fond d'huile d'olive dans le fond d'une sauteuse ou d'un wok (moi je fais ça au wok) et on jette un peu de basilic, la seconde moitié de l'oignon et un peu d'ail. Éventuellement, on peut ajouter une carotte coupée en tout petit bouts, la carotte adoucira la tomate. Dès que le basilic commence à brunir, on jette la tomate fraîche coupée en petite dés. On remue avec une spatule, vigoureusement.

Carotte, oignons, basilic …
La tomate va commencer à fondre, on peut alors ajouter le coulis de tomate, bien remuer encore et ajouter deux fois le volume en eau. On sale (même moi qui aie du mal avec le sel, je sale bien la sauce tomate, c'est important pour le goût.) On ajoute maintenant tous les assaisonnements (là encore je met pas mal de cumin, mais c'est une affaire de goût) , sauf le basilic s'il est frais, dans ce cas on attend la fin de la cuisson histoire de préserver un peu ses arômes.

Éventuellement, avant de mettre le coulis de tomate, on peut déglacer la préparation. Je préconise un vinaigre un peu sucré, genre balsamique …

Après, il suffit de laisser tout ça mijoter à feu moyen un bon moment. Normalement, la tomate fraîche mérite une longue (et lente) cuisson, donc, il faut y aller, plus ça cuit, meilleurs c'est. Vous pouvez laisser ça sur le feu pendant 2 heures, voir plus. L'eau va s'évaporer, c'est bien, mais il faut quand même  remettre un peu d'eau régulièrement.

Si vous êtes « pressé », on peut raccourcir la cuisson, mais attention la tomate peut rester acide si elle ne cuit pas assez. Dans ce cas, on peut essayer de tricher avec un peu de sucre … mais ça ne vaut pas une bonne cuisson.

Et les pâtes ?

Ben oui … il faut des pâtes avec tout ça, c'est le principe. Il faut des spaghettis, des vrais. Pas des trucs tout fin …

On peut faire des pâtes fraîches, ou même les faire soi même, mais ça fait beaucoup de boulot.

Pour la cuisson des pâtes, je sais que c'est classique, mais il n'y a rien de plus décevant que des pâtes mal cuite (trop, pas assez, pas salées ou trop salées … )

Donc voila comment on fait: il faut un grand, vraiment grand, volume d'eau, s'il n'y a pas assez d'eau, les pâtes seront pâteuses, ou collantes. Il faut une cuillère à soupe de sel pour 5 litres d'eau et si vous tenez au fond de votre casserole vous ne le verserez que lorsque l'eau bout (en pluie fine, sinon vous allez avoir une mauvaise surprise.) En général, je met de l'huile d'olive dans la casserole pendant la cuisson.

Maintenant, lorsque vous mettez les pâtes dans la casserole, vous ne les laisser pas en paquet sur le bord de la casserole, vous faîtes comme pour un jeu de mikado pour qu'ils se répandent bien dans la casserole. Et dès qu'ils sont assez souples, vous les remuez jusqu'à ce que l'eau bout de nouveau. Après, pour des pâtes sèches, il faut compter 7 minutes, maximum, à partir du moment où l'eau bout de nouveau (quand vous avez arrêté de remuer.)

Après, vous faites comme vous voulez, hein …

Ah, une dernière chose: pas d'eau froide et autre bêtise pour soit disant arrêter la cuisson des pâtes, ça ne sert à rien et ça casse leur goût, si vous avez peur qu'elles soient trop cuites, surveillez le temps …

Service et dégustation …


Avant de mettre les pâtes à cuire, vous pouvez mettre les boulettes dans la sauce avec un petit feu doux.  La sauce va réchauffer les boulettes et les imprégner un peu.

Dès que les pâtes sont cuites, il faut servir, ne les laisser pas refroidir ! Attention, si les pâtes restent trop longtemps dans la casserole, elles risque de coller entre elles, une petite goutte d'huile (d'olive) devrez prévenir ça.

À table, vous servez les pâtes, deux boulettes, puis la sauce. Si vous avez du basilic frais, quelques feuilles déchirées sur l'assiette, du fromage, parmesan, emmental …

Bon appétit !

lundi 18 mars 2013

Gâteau au chocolat …

Je fais peu de dessert, pas que je n'aime pas ça, mais ce n'est pas trop mon truc côté réalisation.

Par contre, il y a une règle: pas d'anniversaire sans gâteau au chocolat ! Il me fallait donc un recette, simple si possible, avec un bon parfum d'enfance. Il me fallait aussi une recette forte en chocolat (mon chocolat, je l'aime comme mon café, noir et corsé) qui fasse un gâteau moelleux pas trop sec.

J'ai essayé de me souvenir des gâteau de ma grand mère (malheureusement, elle n'est plus là pour que je lui demande) et de m'inspirer d'autres trucs.

Première chose: pour que le gâteau soit moelleux, il faut obtenir une pâte bien aéré et pour ça il y a deux règles:
  1. bien battre la pâte au fouet
  2. respecter le bon ordre pour l'ajout des ingrédients
Battre au fouet, dans mon monde ça veut dire sortir un gadget électrique, fouet ou robot (dans mon cas ce sera robot, mais parce que mon ancien fouet est mort). Mais le plus important, c'est l'ordre. L'idée est la suivante, on veut que les œufs forment une mousse épaisse qui tienne avec l'ajout des ingrédients et qui emprisonne l'air tout le long de la préparation.

Alors, on pourrait monter les blancs en neige, mais non. Pour deux raisons: la flemme, et puis les gâteaux à base de blanc en neige sont souvent un peu trop sec à mon goût (trop génoise). Donc pas de blanc en neige.

Alors, voici les ingrédients:
  • 80 à 120g de farine
  • 100g de sucre (un peu plus, en fonction de vos goût)
  • 200g de chocolat pâtissier
  • 3 ou 4 œufs
  • un sachet de levure
  • une pincée de sel
  • du lait (à doser en fonction de la tête de la pâte)
  • du beurre (10 ou 20g)
  • un bouchon de rhum (optionnel)
  • un peu d'huile pour le moule

Bon, commençons …

Fond mon chocolat, fond …


Alors, avant de passer à la suite, on va faire fondre le chocolat. On va faire ça au bain-marie, c'est beaucoup mieux pour le chocolat, ça évite notamment que la graisse et le chocolat se séparent.
Alors, on prend 200g de chocolat, une bonne tablette de chocolat pâtissier, en tout cas moi, j'ai bien le chocolat fort et corsé mais ce n'est pas forcément le cas de tous. Dans tous les cas, il faut un chocolat pâtissier, pas du chocolat de dégustation et surtout pas de chocolat au lait (ou alors, du pâtissier, si ça existe). Si vous préférez vraiment les trucs avec un goût de chocolat moins prononcé … mettez moins de chocolat …

Alors, on commence par casser le chocolat en petit bout. Moi, j'ai ma technique: avant de déballer la tablette je la tape violemment sur le plan de travail et j'utilise les angles de celui-ci pour finir le travail. Du coup, quand je l'ouvre, tout est en morceau, parfait.

Je met ça dans mon truc à bain-marie (cf la photo) si vous n'avez pas de truc à bain-marie, il suffit de prendre deux casseroles (une plus petite et une plus grande) le manche servant à empêcher la petite casserole de tomber dans la grande, bon ça marche mieux avec des casseroles à manche amovible, mais je suis sûr que vous êtes assez débrouillard pour y arriver.
Le chocolat en morceau

On fait chauffer l'eau doucement sous le chocolat. On ajoutera un peu plus tard un peu de beurre, de lait et un peu de rhum (mais à la fin seulement). Donc, on laisse fondre tout ça tranquillement et part s'occuper de l'appareil (comme dise les vrais cuisiniers).

Faire les choses dans l'ordre


Comme je vous l'ai dit, il faut faire les choses dans l'ordre pour avoir la bonne consistance. On commence donc avec les œufs, trois ou quatre (si on en met quatre, le gâteau fait un peu flan … )

Donc, on met les œufs dans le bol du robot, ou dans un cul de poule assez grand. On y ajoute une pincée de sel. Et on fouette. Et on fouette … et on fouette … et on … Vous l'aurez compris, on fouette et bien, jusqu'à ce que le mélange mousse bien.


On fouette les œufs

Une fois que le mélange mousse (il aura probablement doublé de volume, voir plus) on va pouvoir ajouter du sucre. On en garde une partie pour le chocolat (genre ¼) et on met le reste dans les œufs. Bien évidement on arrête pas de fouetter. On commence bien par le sucre, en effet, en faisant ça, l'appareil tient mieux. Vous le verrez lorsque vous ajouterez la farine.

Justement, une fois que tout ça est bien mélangé, toujours mousseux, on commence à incorporer la farine, progressivement. Le mélange va retomber, mais ce n'est pas grave. On continue de mélanger le tout, on ajoute la levure et on dilue un peu l'ensemble avec du lait (pas trop pour l'instant, juste pour que le mélange mousse mieux).

Avant de passer à la suite, il serait temps d'allumer votre four, sur thermostat 6 (180°C) pour qu'il chauffe tranquillement.

Et le chocolat ?

Pendant ce temps, le chocolat doit avoir fondu. On y mélange le reste du sucre, on dilue avec un peu de lait. Et lorsque tout ça et bien homogène, on termine avec le bouchon de rhum qui va aider à délayer l'ensemble (on peut éventuellement utiliser une petite tasse de café).

Le chocolat a bien fondu
 Maintenant que c'est bien fondue, on peut le mélanger avec le reste de l'appareil.


On mélange le tout
Le mélange va devenir plus mousseux, tant mieux. On allonge un peu avec du lait, de manière à ce que la pâte devienne fluide toute en restant assez épaisse, genre un poil plus qu'une pâte à crêpe (non, je ne connais pas le coefficient de viscosité).
Après, il vous faut un moule, moi je trouve les moules en silicone, c'est beaucoup plus pratique sur plein de point, en plus on en trouve des sympa.

La forme du moule peut avoir une influence sur la cuisson de celui-ci. Au début, j'utilisais des moules façon cake, en longueur, mais maintenant je préfère des moules rond, souvent avec un trou au centre (comme sur les photos).

Pour graisser le moule, je n'utilise pas de beurre, mais de l'huile et un pinceau en silicone (encore) pour l'étaler sur le moule.
On graisse le moule …
Et puis on verse l'appareil dans le moule.

Dans le moule …
Normalement, le four devrait être chaud maintenant, c'est le moment d'enfourner pour la cuisson. On va baisser le thermostat à 4.5, 5 au maximum.

Au bout de 25 min, vous pourrez essayer de voir si c'est cuit. Il faut enfoncer un couteau au cœur du gâteau, les traces sur la lame indique la cuisson. Si c'est trop visqueux et, donc pas assez cuit, vous pouvez laisser cuire encore un peu. Après, ça dépend de ce que vous préférez, moi j'aime bien pas trop cuit donc, il faut que le couteau ressorte humide (voire avec un peu de matière qui reste collé à la lame).

Après on démoule, immédiatement, pour que la vapeur de cuisson du gâteau ne le transforme pas en bouillie.
Et voila !

jeudi 28 février 2013

Pâtes maison sans œufs

Alors, on va maintenant s'attaquer à un autre classique que l'on a pas forcément l'habitude de faire à la main: les pâtes.

Comme pour le pain, les ingrédients sont très simples et la réalisation relativement simple. On peut utiliser des accessoires, ou tout faire à la main. Pour cette recette, je vais vous faire une version spéciale gadget: on utilisera un robot pour la pâte (avec des crochets pour mélanger la pâte) et une « machine à pâtes » pour étaler la pâte et découper le résultat.

Alors, question ingrédients, c'est relativement simple:

  • 350g de semoule de blé dur fine (la plus fine possible)
  • une petite tasse d'eau tiède (10 ou 15cl, il faudra adapter à la texture du mélange.)
  • une petite goutte d'huile d'olive
  • une bonne cuillère à café de sel
  • un peu de farine pour le plan de travail, les mains et la machine
Sel et semoule
Verser la semoule, l'huile et le sel dans le bol du robot, mélanger vite fait les trois, mettre le robot en route (vitesse minimale) et ajouter un peu d'eau. La pâte va progressivement s'amalgamer. Je vous conseille d'ajouter l'eau progressivement, tant qu'il n'y a pas assez d'eau on peut en rajouter. Tant que la pâte s’émiette, c'est qu'elle est trop sèche.
Là, ça manque encore pas mal d'eau
Lorsque la quantité est bonne votre robot va avoir du mal à mélanger tout ça, il faut laisser la machine mélanger encore un peu et c'est bon. Au final, on forme un boule avec la pâte et on la range au frais pour qu'elle repose une bonne demie-heure.
Première étape: check.
La phase de repos permet à la semoule de terminer l’absorption de l'eau. Normalement la pâte obtenue est élastique et souple, quoi qu'un peu dure. Maintenant, il va falloir l'aplatir. C'est là que la machine à pâtes intervient, et franchement, sans c'est plutôt long et fastidieux !

Normalement, sur votre machine vous pouvez régler l'épaisseur, le truc est de commencer à l'épaisseur maximale et d'affiner progressivement jusqu'à la finesse souhaitée. Après, j'ai ma petite technique: il faudra une petite boule de la taille d'abricot, vous la passait dans la machine une première fois, vous la plier en deux et encore un passage à la même épaisseur, le pli devant. La bande devrait s'élargir, et les passages successifs vont aider à assouplir celle-ci. Après vous pouvez recommencer la manœuvre sur chaque épaisseur.

Utiliser la technique pliage/repassage pour obtenir le bon équilibre entre la longueur, la largeur et l'épaisseur de vos bandeaux de pâte.

Aplatir une boule …
Si la pâte colle un peu, il ne faut pas hésiter à mettre un peu de farine. Une fois que vous avez vos bandeaux de pâte, il va falloir passer à la seconde partie: le découpage.

Cette partie est moins fastidieuse mais plus minutieuse. En général, les machines proposent un système de découpe pour faire des pâtes type tagliatelles. Sur mon model, il faut le rajouter à l'arrière. Son usage est relativement simple, mais il faut bien penser a fariner la pâte, pas tant pour la découpe que pour après. 
Passage dans la machine

Une fois que vous avez vos jolies pâtes, il faut les mettre quelque part pendant que vous continuez à découper les autres. Le problème c'est qu'elles vont coller entre elles ... voir coller sur elle même.

C'est pour ça qu'il faut fariner la pâte lors de la découpe, mais ce n'est toujours suffisant. Il faut que vous trouviez un truc pour les étaler ou les suspendre. Dis comme ça, ça parait simple ... Sauf que ça prend de la place ... 

En général, pour les premières ça va …

Si vous avez bien fariné la pâte et que vous avez laissé sécher les bandeau de pâte ça devrait bien se passer. Si par malheur, vos pâtes s’agglutinaient, vous pouvez tenter de les décoller avec de la farine et, au pire, refaire une boule et recommencer les étapes d’étalage et de découpe, ce n'est pas gênant.

Et après ? Ben après on mange ! … enfin, on fait cuire … donc la cuisson ? Et bien comme des pâtes fraiches: on fait bouillir une bonne quantité d'eau, pour le volume produit dans cette recette, je prévoit une casserole de 5 litres, pleine, pour que les pâtes aient la place de remuer (c'est aussi valable pour les pâtes sèches du commerce.) Lorsque l'eau commence bouillir on ajoute une bonne cuillère de sel (vous pouvez mettre le sel plutôt, mais vous allez abimer le fond de votre casserole … ) attention, lorsque vous mettrez le sel dans l'eau bouillante, il va y avoir une espèce de réaction et le volume va augmenter brusquement pendant 1 ou 2 secondes, versez le sel lentement pour éviter ça.

Pour la durée de la cuisson ? Tout dépend de l'épaisseur, de la longueur et de vos gouts (al dente ou bouilli ?), dans tous les cas, normalement, ces pâtes se tiennent relativement bien donc pas d'inquiétude.

Bon appétit !

mardi 19 février 2013

D'abord du pain !

Le truc de base que l'on mange tous, ben c'est le pain. Donc, le premier truc dont je vais parler c'est la confection du pain. Vous verrez c'est relativement simple. Les ingrédients sont:
  • de la farine,
  • de l'eau,
  • de la levure de boulanger,
  • du sel,
  • de l'huile de coude,
  • de la patience.
Alors, pour commencer la levure, on la trouve  globalement sous deux formes: en cube (fraîche) ou en granule (en sachet et sèche, donc). En théorie, en cube c'est mieux, mais en granule c'est relativement pratique pour pleins de raisons, notamment ça se conserve plus longtemps.

En tout cas, en granule, pour activer la levure, il suffit de se faire une petite tasse à café avec de l'eau tiède et du lait et de verser le sachet dedans. On touille un peu et on laisse le truc se réveiller pendant 15 minutes.

Sinon, il faut faire la pâte, c'est la que l'huile de coude intervient, ou, si vous en avez un, un robot. Le travail à la main est sympa, ça muscle les doigts et tout, mais franchement si vous pouvez faire ça au robot le résultat sera similaire et moins fatiguant.

Les quantités ? Personnellement, j'utilise un instrument de mesure très efficace … le pif-o-mètre. Plus sérieusement, côté farine je commence par mettre 500g dans le bol de mon robot et j'en garde à porter de main ne serait-ce que pour fariner le plan de travail. Pour le sel, une bonne grosse cuillère à café devrait suffire.

Par contre, l'eau, c'est plus compliqué. Pour 500g de farine, en théorie il faut entre 30 et 40cl d'eau (plutôt tiède). En fait, il faut ajuster la quantité en fonction de la réaction de la pâte. Globalement, vous savez que l'équilibre est atteint lorsque vous pouvez travailler la pâte à la main sans rester coller dedans …

Bon, reprenons. mélanger le sel et la farine dans le bol du robot (enfin verser le sel sur la farine, quoi) mettez en route le robot et versez l'eau. Vous pouvez mettre un bon coup au début (genre 20/25 cl) et après vous versez tranquillement jusqu'à ce que la pâte ait une bonne tête. Soyez patient, au début ça ne ressemble à rien, il faut un certain temps pour que l'eau et la farine s'amalgame. C'est aussi pour ça qu'il faut verser l'eau progressivement.

Lorsque la pâte ne colle plus (trop), vous pouvez la sortir du robot, la malaxer un peu, et en faire une boule. Et c'est là, que la patience entre en action une première fois. Il faut laisser monter la pâte pendant en gros 1h30. La pâte va prendre pas mal de volume et s'assouplir (elle va redevenir collante aussi.) En géneral, on couvre la pâte pendant qu'elle repose, dans un endroit sans mouvement d'air, plutôt chaud (enfin faut pas qu'elle cuise , hein … )

On attaque le second travaille de la pâte: une petite séance de malaxage manuel pendant une dizaine de minute. Lorsque vous travaillez la pâte, il faut l'étirer à la main sur le plan de travail, la replier et recommencer.

Au bout de 10 minutes, vous pouvez donner une forme à votre pain.

Le pain façonné mais pas encore monté
Vous pouvez maintenant le laisser monter pour de bon. Globalement, la règle est simple: plus c'est lent et long, plus c'est bon. Mais pas trop long non plus … En tout cas, il faut plusieurs heures, pour le pain en photo je suis allé jusqu'à 8h, mais c'était un peu trop.

Que ce passe-t-il quand on attend trop ? Non, ça n'explose pas (oh … ) mais ça retombe ! Ben oui, au bout d'un certain temps le poids de la pâte fait sortir le gaz carbonique produit par les levures et le pain retombe.

Et si on n'attend pas assez ? Le pain sera plus compacte, genre pain de route nain (pas celui léger des elfes, non celui des nains, qui peut aussi servir pour se défendre au fond de la mine … ) Mais, et c'est beaucoup plus génant, votre pain va avoir un goût fort prononcé de levure …

Avant la cuisson
Une fois le pain bien monté, il faut le cuire. Pour ça, il faut un four bien chaud. Il est probable qu'il faille mettre votre four au maximum. Donc, après un bon pré-chauffage enfourné votre pain sur une plaque, éventuellement huilée. Je vous conseille de disposer un récipient (qui va au four) avec de l'eau dans le four.

Question temps de cuisson, tout dépend du volume du pain et de votre four. Mais ça devrait être réglé en 30min.

Après cuisson …

Une jolie mie …

Et voila, reste plus que la pratique !


dimanche 17 février 2013

Coder sa nourriture …

Bon, ça fait des années que je voulais faire ça … et bien c'est fait … reste plus qu'à poster !

Vous l'aurez donc compris, on va parler cuisine ici … et vous verrez on s'éclate en cuisine.